
La tenue de la cinquième session du Conseil d’administration de l’Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine et la Réhabilitation des Bâtiments Menaçant Ruine
La cinquième session du Conseil d’administration de l’Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine et la Réhabilitation des Bâtiments Menaçant Ruine s’est tenue le mercredi 14 mai 2025, au siège du Ministère de l’Aménagement du Territoire National, de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Politique de la Ville, sous la présidence du Secrétaire d’État chargé de l’habitat, et en présence des membres du conseil ainsi que des représentants des départements ministériels et des partenaires institutionnels.
Cette réunion a constitué une occasion de faire le point sur les avancées enregistrées dans la mise en œuvre des programmes et projets pilotés par l’Agence, en particulier ceux liés à la réhabilitation des bâtiments menaçant ruine. Une dynamique croissante a été soulignée au niveau des opérations de recensement et d’expertise technique, marquant un passage progressif du diagnostic vers des interventions concrètes sur le terrain, notamment à travers l’activation de plusieurs conventions avec les partenaires territoriaux.
L’accent a également été mis sur les nouveaux chantiers engagés dans le cadre des interventions de nouvelle génération prévues par la loi 94.12, notamment le lancement du premier projet de rénovation urbaine à l’échelle nationale, incarnant une approche territoriale intégrée, centrée sur la sécurité, la dignité et l’amélioration du cadre de vie.
Au cours de cette session, le programme de travail de l’Agence pour l’année 2025 a été présenté. Il s’articule autour de l’adoption d’une approche proactive, du renforcement des dispositifs de veille et d’accompagnement, et de l’élargissement des partenariats aux niveaux local et national, afin d’orienter efficacement les interventions vers les zones les plus prioritaires.
Les travaux ont été clôturés par l’adoption d’une série de recommandations, portant notamment sur l’approbation du programme prévisionnel pluriannuel et du projet de budget, tout en insistant sur la nécessité de renforcer la gouvernance et les moyens de financement afin de garantir l’efficacité des interventions sur le terrain.